Les différentes sources de financement d’un projet innovant

La phase de faisabilité, 

 

De quoi s’agit-il ?

 

Cette phase est celle qui précède le lancement du produit /service innovant.

 

La phase de développement, 

 

De quoi s’agit-il ?

 

Cette phase correspond à la commercialisation du produit/service. Elle nécessite des fonds importants pour la mise sur le marché aussi bien national qu’international.

 

Comment est-elle financée ?

 

Les fonds propres sont indispensables pour réaliser les premiers investissements dans l’entreprise et financer les premières dépenses. Ils servent également de garantie pour les futurs investisseurs puisqu’ils montrent l’engagement des créateurs en faveur de leur projet.

 

La phase de lancement

 

Comment est-elle financée ?

 

Les associés commencent à mobiliser des ressources pour procéder à la production d’un prototype puis à la production de masse

 

Les fonds peuvent être obtenus par différents moyens qui peuvent être conjoints : ouverture du capital, prêts bancaires

 

Love money : épargne de proximité obtenue par un réseau de particuliers (parents, amis, voisins, relations) qui participent au financement de l’entreprise au démarrage (ou lors de son développement en devenant actionnaires. En savoir plus Prêt d’honneur : prêt personnel offert à un créateur d’entreprise, généralement sans versement d’intérêts et sans caution personnelle. En savoir plus Prix reçu lors d’un concours. Il existe un certain nombre de concours spécifiques à l’innovation ouverts à des porteurs de projet innovants mais la plupart des concours classiques offrent un prix pour l’innovation. Voir la liste (non exhaustive) des concours pour l’innovation

 

ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entreprise) de Pôle emploi : aide s’adressant aux demandeurs d’emploi indemnisés qui peuvent recevoir en deux versements 45 % du reliquat de leurs allocations au moment du lancement de leur activité (déclaration au CFE).

 

Ces investisseurs potentiels peuvent être :

 

Des business angels : réseau de particuliers qui souhaitent investir dans des entreprises à potentiel. Ils entrent donc au capital de l’entreprise et se rémunèreront par la plus-value obtenue au moment de la vente de leur participation quelques années plus tard (maximum 10 ans). Ils apportent également leurs compétences et leurs réseaux pour faciliter le démarrage et le développement de l’entreprise. Lire l’interview de Claude Rameau, Vice-Président de France Angels

 

Des fonds de capital amorçage : le capital amorçage est l’ensemble des fonds nécessaires à l’entreprise pour amorcer son activité. Ils couvrent les dépenses de la période où l’entreprise ne réalise pas encore de chiffre d’affaires. Pour les investisseurs, cette période est très risquée puisqu’ils sont dans l’ignorance de la réaction du marché face à ce nouveau produit. Parmi les financeurs, on trouve :

 

Pour les investisseurs, les capitaux apportés les associent au capital de l’entreprise. Leur rémunération sera donc fondée sur les dividendes (part du bénéfice correspondant à leur pourcentage de détention du capital social) et sur la plus-value réalisée lors de la vente de leurs titres.

 

Certains investisseurs et associés souhaitent limiter leur risque en restant créanciers de l’entreprise, c’est-à-dire sans prendre de participation au capital. Les associés peuvent également préférer cette option qui évite la dilution du capital et diminue donc son rendement. Ces capitaux sont alors appelés quasi fonds propres.

 

Pour eux, l’entreprise peut proposer d’autres mécanismes tels que :

 

Les comptes courants d’associés : ce sont des comptes ouverts au nom de chacun des associés sur lesquels ils peuvent déposer des sommes prêtées temporairement à la société. Les comptes sont productifs d’intérêts et eux-mêmes déductibles du bénéfice selon les limites fixées.

 

Les prêts participatifs sont des titres participatifs émis par des organismes publics pour renforcer les fonds propres d’une entreprise.

 

L’émission d’obligations convertibles permet à des créanciers de l’entreprise de participer au capital de l’entreprise à une date donnée.

 

Ces capitaux sont moins risqués pour l’investisseur que les capitaux propres puisqu’ils sont considérés comme des dettes remboursables. Ils sont rémunérés par le versement d’intérêts annuels et peuvent éventuellement se convertir en capital in fine.

 

Les sources de financement pouvant être sollicitées sont :

 

Les fonds de capital développement ont pour objectif d’entrer au capital d’une entreprise non cotée et donner un élan à sa croissance par un apport important en fonds propres qui, grâce à l’effet levier leur permettra de lever des fonds complémentaires.

 

Les prêts bancaires sont facilités par le renforcement des fonds propres et permettent de compléter des besoins en financement.

 

Dettes mezzanine : elles sont subordonnées à un endettement bancaire (appelé dette senior) sur lequel elles font effet de levier. Pour les investisseurs elles ont un risque élevé (elles ne sont remboursées qu’après la dette senior) mais elles ont un rendement intéressant en contrepartie. Elles peuvent éventuellement se convertir en capital par le biais de bons de souscription en actions (BSA)

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